samedi 31 décembre 2011

BONNE ANNEE 2012

BONNE ANNEE 2012 qu'elle vous apporte la joie le bonheur et la santé.

jeudi 29 septembre 2011

Merci à la Police Municipale de SEYNOD

Ce matin trois agents de la Police municipale de SEYNOD (74)ont remis à l'association " POLICES MUNICIPALES SANS FRONTIERES" des pantalons, des pulls, des polos police municipale pour nos amis burkinabés. l'association remercie la démarche de nos collègues savoyards.

dimanche 26 juin 2011

LAFI BALA 2011

Chambéry : Importante rencontre entre acteurs de la coopération France - Burkina Faso

Du 24 au 25 juin, lors du festival de culture burkinabé « Lafi bala » de Chambéry, un important forum des coopérations décentralisées françaises engagées avec le Burkina Faso a été organisé. La Région Limousin*, la Ville de Limoges ainsi que plusieurs communes du Limousin impliquées dans le partenariat Limousin Oubritenga telles que Guéret ou Ussel étaient partie prenante de cette manifestation. Au cœur des problématiques soulevées, il y avait l’interrogation concernant l’intérêt d’une collectivité territoriale à coopérer avec une collectivité du Burkina notamment dans ce contexte de crise. Les discussions se sont particulièrement concentrées sur les notions de réciprocité et d’intérêt mutuel à coopérer. Toussaint Abel Coulibaly, Ministre en charge des collectivités territoriales, a fait un point de la situation qui prévaut au Burkina Faso lors d’une conférence dédiée à cette question. Il s’est évertué à rassurer les partenaires qui souhaitent continuer à s’investir au Burkina Faso.

La première matinée d’ouverture de ce forum a vraiment été l’occasion d’un échange très argumenté posant la coopération décentralisée comme un axe dont les collectivités doivent s’emparer pour trouver des réponses face à un monde de plus en plus complexe. Antoine Joly, représentant le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, a notamment précisé que les collectivités locales n’étaient plus assujetties à la nécessité de justifier de l’intérêt local des actions de coopération. Ainsi les collectivités locales depuis 2007 ont toute liberté dans ce domaine pour agir. Antoine Joly a expliqué qu’au delà des éléments de passion ou de solidarité, il y avait des éléments raisonnables qui justifient d’entreprendre des actions de coopération pour encourager l’ouverture culturelle des territoires, qu’il y a plus encore la nécessité de faire le lien entre l’avenir du monde et l’avenir que l’on veut se donner sur le plan local.

Parmi les divers avis qui se sont exprimés, le Maire de Limonest de la banlieue lyonnaise, Max Vincent a parlé du "devoir" des citoyens de partager les richesses mondiales et qu’il y a lieu de travailler sur la culture à partager, la connaissance de l’autre pour éviter le repli sur soi. Jean Bernard Damiens Vice-Président de la Région Limousin et Président du groupe Burkina-Faso au sein de Cité Unies France a insisté sur le fait de bien relier les actions qui sont entreprises et les problèmes qui se posent dans toute leur globalité. Il faut voir comment ce que l’on fait sur un territoire peut avoir aussi des incidences sur d’autres territoires notamment en matière climatique. Il s’est félicité que la coopération décentralisée évolue, qu’il est important de se donner de nouveaux cadres de concertation afin d’équilibrer le dialogue entre les différents acteurs. Michel Roux de la ville de Chambéry a insisté sur le fait que les partenaires du sud doivent trouver une parole plus forte, qu’il faut arriver à un équilibre de débats et de négociations. Dans les coopérations où il n’y a pas de passé colonial, l’équilibre est plus facile. Plusieurs intervenants ont aussi pointé l’importance qu’une collectivité s’implique à l’internationale comme une occasion pour les personnels et les élus de se former à d’autres pratiques, de s’habituer à être confrontés à des situations nouvelles et à d’autres façons de gérer des crises.

Mamadou Sembene, Directeur de la Maison de la Coopération Décentralisée à Ouagadougou, a souligné l’importance de la coopération décentralisée dans la décentralisation. Ainsi par ce biais elle est porteuse d’une vraie solidarité. Elle est aussi un facteur de paix. Mamadou Sembene a précisé que la France pourrait également s’inspirer de la décentralisation telle qu’elle est pratiquée au Burkina Faso et qu’il y a beaucoup de choses à apprendre dans cette expérience. Il faut profiter de la décentralisation pour construire une coalition mondiale pour porter ces idées nouvelles de coopération.

Mobiliser la population en France sur la solidarité internationale

La question de la mobilisation des citoyens au nord n’a pas été oubliée avec la présence lors de cette rencontre de plusieurs réseaux travaillant sur la mobilisation des acteurs de la solidarité internationale et la sensibilisation à la citoyenneté à l’internationale tels que RESACOOP ou Centraider, CERCOOP (Plateforme régionales d’acteurs en Rhône Alpes, Centre et Franche Comté), Pays de Savoie Solidaire ou la Maison des Droits de l’Homme (effectuant un travail similaire en Savoie et en Limousin). Un atelier s’est déroulé le vendredi après-midi regroupant ces différentes structures et bien d’autres acteurs pour échanger sur la diversité des pratiques qui se sont développées pour accompagner les acteurs de la coopération, créer des synergies locales et favoriser les ouvertures à l’internationale.

Un point a été fait sur la situation de crise au Burkina Faso

A Chambéry, le Président Blaise Compaoré s’est fait représenté par Toussaint Abel Coulibaly, Ministre délégué en charge des collectivités territoriales. Dans une conférence, il a livré un certain nombre d’explications sur les divers incidents qui se sont déroulés au Burkina Faso depuis quelques mois. Il a précisé que les différentes rebellions de militaires étaient essentiellement le fait de jeunes soldats engagés en 2008 et 2009. Il a précisé ensuite que la situation est redevenue normale et qu’il ne fallait plus s’inquiéter. La répression mise en œuvre à Bobo Dioulasso contre les mutins à, selon lui, marqué un coup d’arrêt aux mutineries et un premier pas dans la normalisation de la situation.

Sur certains autres aspects de la crise au Burkina Faso, il a justifié le changement de gouvernement comme une nécessité pour le Président Blaise Compaoré qui avait été mal renseigné sur des doléances que portent certaines catégories de la population. Il a exprimé sa préoccupation sur l’image qui a été donnée à l’étranger de la situation et la tendance des médias français comme RFI ou France 24 à présenter une interprétation de certains actes de violences.

Pour répondre à une question sur le faible score de la participation aux dernières élections présidentielles et les différents mouvements sociaux qui ont pu se manifester, Toussaint Abel Coulibaly a précisé qu’un cadre de concertation politique était en train de se mettre en place. Pour réfléchir à des réformes politiques, il a indiqué que ce cadre impliquerait la participation de représentants de la majorité, de l’opposition et les chefs coutumiers. Pour l’occasion, certains articles de la constitution pourraient être révisés et une consultation serait lancée dans toutes les régions impliquant un positionnement des populations avant l’organisation d’assises nationales.

*Un car a été organisé au départ de Limoges afin de permettre la participation des représentants du Conseil Régional, des communes impliquées dans le partenariat, la délégation des partenaires venus de la Région du Plateau Central au Burkina Faso et des acteurs de la société civile des deux régions.

mercredi 22 juin 2011

20 ans de jumelage avec OUAHIGOUYA

Festival Lafi Bala du 24 au 26 Juin 2011


Le Festival « LAFI BALA, le Burkina Faso en Fête ! » aura lieu du 24 au 26 Juin prochain à Chambéry.
Pendant 3 jours, le public est invité à déambuler dans un décor urbain burkinabé reconstitué au coeur de Chambéry. Artisanat, restauration traditionnelle, créations artistiques, arts de la rue, arts plastiques, contes ainsi que de nombreux concerts rythmeront cet événement. Avec près de 40 artistes et partenaires du Burkina Faso, le festival en donnant la parole aux acteurs du sud, privilégie aussi un discours engagé sur la rencontre interculturelle, les inégalités Nord‐Sud, la coopération décentralisée à travers plusieurs conférences et « arbres à palabres ». En savoir plus sur le festival Lafi Bala

jeudi 10 mars 2011

Manifestations et pillage à OUAHIGOUYA ( BURKINA FASO)

La ville de Ouahigouya a ressemblé hier mercredi 9 mars 2011 à une ville fantôme. Des élèves, aidés par quelques citoyens en colère suite au décès de l’élève Justin Zongo à Koudougou, ont cassé et brûlé des services publics. Le siège du CDP (parti au pouvoir), la résidence du gouverneur, tous les démembrements de la police, le Conseil régional, la mairie, la douane et une partie du Palais de justice sont partis en fumée. Conséquences : grand marché, banques, stations d’essence, commerce de rue et services administratifs ont gardé portes closes pour échapper aux scènes de violences et de pillage visiblement très bien organisées.

La furie a débuté peu avant 8h avec l’incendie du Commissariat central de police de Ouahigouya. Des vélos et des motos sont entassés sur la voie avant d’être brûlés. Le bureau du Directeur provincial de la Police est visité, vidé de ses documents administratifs avant que tout le commissariat ne s’embrase. La Direction régionale de la Police du Nord est à son tour entièrement consumée. Le Conseil régional qui a un mur mitoyen avec la Direction régionale de la Police n’est pas épargné. De là-bas, les manifestants déterminés se sont rendus à la résidence de madame le gouverneur de la région du Nord où ils ont d’abord pris le temps pour piller les biens.

Le matériel électroménager a été vandalisé. Les ordinateurs, les réfrigérateurs, les fauteuils rembourrés, etc., ont été emportés ou brûlés. Avant de mettre le feu à la maison, les visiteurs, les élèves, se sont servis en boissons sucrées comme alcoolisées. A l’intérieur, les flammes ont été particulièrement violentes à cause des bouteilles de gaz qui s’y trouvaient. A la résidence même du gouverneur, un des gendarmes qui assurait la garde a échappé de peu à la vindicte populaire. Après avoir échoué à expliquer qu’il n’est pas policier, il finit par prendre ses jambes à son cou. Une fois la maison du gouverneur incendiée, la foule s’ébranle vers la Police municipale. Ce service a été aussi incendié. A une centaine de mètres de là , se dresse l’imposant bâtiment qui sert de siège au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

ll sera, lui aussi, incendié. La foule, désormais incontrôlée, occupe toutes les grandes artères de la ville. Panneaux, feux de stop, tout est détruit au passage. Le mouvement de foule arrive aux environs de 10 h à la Maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya (MACO). Mission : libérer tous les prisonniers. Le régisseur de la MACO entame des négociations rudes avec une partie des manifestants pendant que l’autre partie menaçait de passer à l’action. Au finish, les modérés ont pu s’imposer et la MACO a été épargnée. La prochaine cible des manifestants a été la Direction régionale de la Douane. Les dégâts matériels y sont considérables.

Des armes et des munitions ont même été emportées à ce niveau. Dès leur arrivée, les manifestants, après avoir forcé le portail, s’introduisent à l’intérieur et prennent le plaisir de tout saccager. Partout, le scénario est le même : piller, casser et brûler. Des citoyens dont des marchandises avaient été saisies par la Douane en ont profité pour les récupérer. La mission accomplie, les manifestants on rebroussé chemin, non sans avoir posé un acte de citoyenneté en allant remettre la caisse à munitions à la gendarmerie. Le patron du coin a réceptionné la caisse et une partie de son contenu, puis les a remerciés pour leur acte.

Sympathisant avec les éléments de la gendarmerie, les mécontents ont pris la route du Palais de justice. Mais avant d’y arriver, ils ont fait un détour au bâtiment flambant neuf censé être la propriété du gouvernorat. L ‘immeuble verra ses vitres brisées, ses meubles emportés mais sans être incendié. Au Palais de justice, c’est le hangar du parking situé à l’entrée qui a fait les frais des premières flammes. Le poste d’accueil, les bancs, les chaises servis lors des audiences sont aspergés d’essence et brûlés allègrement. "Mettez le feu au palais d’injustice", a crié un manifestant derrière un élève qui portait une robe de magistrat sous les ovations de ses camarades.

Des documents et quelques bureaux sont gagnés par les flammes. En ce moment, le commandant de la compagnie de gendarmerie, le sous-lieutenant Julien Zongo, s’approche avec ses hommes et demande humblement aux enfants de venir l’écouter. Ces derniers obtempèrent. Avec une voix qui en dit long sur la gravité de la situation, le patron des pandores leur dit à peu près ceci : « Nous sommes plus que marqués par ce qui est arrivé à votre camarade de Koudougou. C’est votre droit le plus absolu de revendiquer la vérité sur cette affaire. Regardez très bien, mes cheveux (NDLR : il enlève son béret). Ils sont bien blancs, n’est ce pas ? Donc, j’ai parmi vous mes enfants.

Je vous demande pardon, ne brûlez pas le palais. Vous êtes appelés à être des policiers, des gendarmes et même des présidents de ce pays. Vous devez passer des concours et cela vous nécessite des papiers. » A ces mots, les élèves acceptent de se disperser mais ne cessent pas pour autant leur mouvement. Le soleil est déjà au zénith mais la liste des services à visiter n’est pas close. Ils repartent à la mairie qu’ils ont brûlée en partie. Dans leur parcours, les jeunes arrivent au Centre hospitalier régional de Ouahigouya. Après d’âpres discussions avec quelques sages personnes, les manifestants se retirent.

Du CHR, ils se rendent au restaurant Cadiami . Ils voulaient se désaltérer sans payer. La patronne s’y oppose et ce qui devait arriver arriva. Frigos vidés de leur contenu, menu emporté, matériel saccagé ou dévalisé. A partir de là, la contestation prend une autre tournure avec pour cibles privilégiées des propriétés privées. Dans cet ordre d’idées, le maquis Montania géré par un douanier a fait les frais de ce mouvement généralisé. Le maître mot : pillage.

Il était 12h 50. Tout Ouahigouya était pris en otage par les élèves qui ont décidé à partir de cet instant de finir avec la résidence du maire de Ouahigouya dont le service, en pleine réfection, venait à être brûlé. Informés, des jeunes pour la plupart des militants du CDP, déjà dépassés par l’incendie du siège de leur parti, décident de s’interposer. « Trop c’est trop". Nous ne pouvons plus laisser les enfants dans leur sale besogne. Il faut qu’on leur dise qu’ils doivent arrêter maintenant », tempête Illa Ouédraogo, un des farouches militants du parti au pouvoir. Armés de gourdins, de machettes et de barres de fer, les résidents du secteur n°1 attendaient de pied ferme les manifestants.

Et c’est ce qui a permis d’éviter le saccage chez le bourgmestre. Entre-temps, ce dernier est ex filtré de sa résidence puis amené en un lieu sûr. Beaucoup de pontes du parti au pouvoir étaient obligés de "se chercher’’. Dans la soirée, Ouahigouya présentait le visage d’une ville sinistrée, méconnaissable. Les manifestants ont-ils agi de leur propre chef ou étaient-ils téléguidés ? A cette question, un élève répond : "C’est vrai que lors de notre réunion le 8 mars, nous n’avions pas prévu de tout casser. Mais au fur et à mesure qu’on brûlait les édifices, nous étions excités.

Et puis, certains petits commerçants nous ont rejoint et nous indiquaient les lieux à saccager. » Vous regrettez ces actes ? "Pas du tout", répond notre interlocuteur qui semble avoir pris une dose de plus d’alcool lors de la casse au restaurant. Des autorités régionales que nous avons tenté de joindre au téléphone sont restées injoignables ou se sont refusées à tout commentaire.

Hamed NABALMA

Le Pays

vendredi 4 mars 2011

Remise de matériel

l'association POLICES MUNICIPALES SANS FRONTIERES a remis le mercredi 3 mars et le jeudi 4 mars 2011 aux villes de KAYA, DEDOUGOU et YAKO pour leurs Polices Municipales (Burkina Faso) des vêtements de police (pantalons et polos) afin que celles -ci soient plus lisibles et visibles. Des cônes de lubec, une rampe lumineuse, des chaussures de sports, de travail, des chasubles de sécurité et tous les vêtements de police soit environ 6m3 de matériel répartis sur les trois communes. L'association remercie HENRI, ADAMA,JEAN et quelques autres collègues et amis pour leur précieuse aide.

mercredi 23 février 2011

livraison de matériel

En ce début du mois de mars 2011 du matériel sera livré aux polices municipales de DEDOUGOU,YAKO et KAYA au BURKINA FASO soit 6 m3. Nos amis de l'association POLICES MUNICIPALES SANS FRONTIERES vont partager le matériel en fonction du nombre de personnel dans les postes de Police. Un récapitulatif du matériel vous sera donné.

mardi 11 janvier 2011

Une bonne nouvelle


Vingt-deux personnes ont été interpellées tôt mardi 11 janvier en Ile-de-France dans le cadre de l'enquête sur la mort d'une policière municipale, tuée lors d'une fusillade provoquée par un commando de braqueurs le 20 mai, a-t-on appris de source policière.

Les personnes interpellées sont soupçonnées d'avoir participé, comme auteurs ou complices, à la fusillade sur l'autoroute A4 à Villiers-sur-Marne, ou d'avoir aidé les fugitifs dans leur cavale. Elles devaient être placées en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire parisienne.

"Il s'agit d'un mélange de jeunes pousses du banditisme de banlieue et d'anciens, dont des personnes originaires des pays de l'Est", a-t-on indiqué de source proche de l'enquête. Menée au terme de huit mois d'enquête, cette vaste opération policière est le fruit d'un long travail de surveillance et d'un travail scientifique sur les éléments relevés sur les lieux de la fusillade.